Doctrine brûlante, un premier roman

Écrire dans son petit coin, c’est une chose. Terminer un roman entier est une étape plus ardue. Publier, finalement, est l’ultime passage et non l’un des moindres. Doctrine brûlante est mon premier roman à avoir officiellement vu le jour, bien qu’il ne soit pas le premier à avoir été achevé.

Résumé

« Au sein de l’Empire, la vie de chacun est régie par un pouvoir religieux fort et arbitraire, sans remise en question possible. Le savoir représente le pouvoir, il est impensable de laisser le peuple y avoir le moindre accès, hors de contrôle, pour la stabilité du pays. Dans ce monde où les règles sont appliquées sans nuance ni concession, sortir des sentiers battus fait aussitôt de vous une menace à éliminer. Haji en a toujours été conscient, mais l’envie d’en apprendre plus passent au-dessus de toutes les peurs. Plus encore, la fierté et le refus de se laisser écraser l’entraînent dans une spirale infernale, où il doit lutter contre les manipulations politiques et pour sa propre survie. La science devient dès lors un trésor à arracher mais aussi une façon de survivre. »

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Si vous avez déjà un peu farfouillé ce blog, vous comprendrez vite que la censure et la pensée critique sont des sujets quelques peu sensibles, où je suis vite chatouillée. Ce livre parle de ça. Du droit à la critique constructive, du droit à penser différemment, du droit à la réflexion, du droit au doute. Un droit au Doute qui ne s’applique pas que dans la religion, par ailleurs, mais dans tous les courants de pensée, dès lors qu’ils partent sur de l’arbitraire.

La religion est un sujet sensible. Selon mon opinion, qui n’engage bien sûr que moi, la religion peut faire beaucoup de bien à une personne, pour la réconforter, la guider ou tout simplement la rassurer, tout au long de sa vie. Toutefois, dès lors qu’elle devient un cadre impératif, s’imposant dans la vie quotidienne de personnes n’en ayant pas besoin, tout en étouffant toute critique, là, ça devient un très gros problème. Je considère la religion comme un cadre affectueux et nourrissant, qui doit être libre et choisi par chacun des croyants. Dès lors qu’on arrive au stade du contrôle de la vie d’individus ne voulant pas de ce dogme, c’est un parasite à combattre.

Autrement dit, chacun croit en tout ce qu’il veut tant qu’il n’enrhume pas ceux et celles qui n’en veulent pas.

Où se place le récit ?

Le pays et la religion du roman sont tous les deux fictifs. Si le dogme est monothéiste, les affaires se placent dans un cadre Asiatique, dont les inspirations demeurent faciles à reconnaître. Je ne citerai pas le nom du pays, il reste suffisamment repérable. Le tout à une époque reculée, début Moyen-Âge. Aucune date n’est précisément inscrite, au fil du récit. Il se déroule loin de notre propre monde.

Pourquoi mélanger une religion monothéiste dans un contexte porté sur le polythéisme ? Car je suis plus familière avec une des religions monothéistes et que j’apprécie beaucoup l’esthétique du pays ayant inspiré les lieux où se déroulent cette histoire. Rien de plus, rien de moins.

Est-ce pour tous les âges ?

Sans vouloir remettre en question la maturité de certains jeunes, ce n’est fait pour eux. Le livre est destiné à un public d’adultes, avant tout. Je n’ai pas la prétention de savoir écrire des récits adaptés aux enfants.

Où le trouver ?

Le livre a été publié par BOD, suivez le lien. Avec une impression du livre à la demande seulement ! Ainsi qu’une version en ebook pour ceux préférant. Il se trouve également sur la Fnac, Chapitre, Amazon…

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