Mon expérience de l’auto-édition

Lorsqu’un roman est prêt à être publié, la question incontournable arrive, quel canal emprunter.

L’auto-édition signifie être son propre éditeur, c’est à dire soit réaliser soi-même tout le travail technique (Réalisation de la couverture, corrections, relectures, mise en page…) soit le confier à un prestataire. Le tout avant la publication sur une plateforme, pour être vendu. Un travail de longue haleine, normalement pris en charge par la maison d’édition, si vous suivez cette voie.

A moins d’être capable de tout réaliser soi-même, d’une manière professionnelle, ce n’est pas un choix anodin et les différents prestataires ne sont, bien sûr, pas gratuits. Pourtant, c’est un choix vers lequel se tournent de plus en plus de personnes, car se faire publier par une maison d’édition relève du parcours du combattant.

« L’écriture est une aventure. Au début c’est un jeu, puis c’est une amante, ensuite c’est un maître et ça devient un tyran. »

Winston Churchill

Pour ma part, l’auto-édition est un choix entièrement lié à la difficulté de trouver une maison d’édition. Mais aussi à un second facteur, tout aussi important, conserver le contrôle sur le texte. Un roman est si viscéral, pour moi, qu’il était douloureux d’imaginer le laisser être refait/découper/réécrit d’une autre manière. Ce n’est pas un texte parfait, il peut autant plaire à certains qu’en agacer d’autres. Mais le rendre parfait et le faire rentrer à tout prix dans les codes attendus n’est pas le but.

Choisir des prestataires un par un, pour chaque étape, me semblait fastidieux et au niveau du coût, ce serait très lourd. C’est pourquoi je me suis tournée vers une seule personne, M. Chen (Le lien vers l’interview), pour un « pack complet », incluant tout ce dont a besoin un livre avant d’être disponible. C’est un investissement, réalisé pour un projet voulu depuis des années maintenant. Le but n’est pas de gagner des milles et des cents avec un roman mais de concrétiser un projet de longue date. Y donner du temps, de l’énergie et de l’argent est aussi important pour moi qu’il le sera, pour d’autres, de préparer un beau voyage ou acheter une nouvelle voiture. Tout simplement.

Au début, bien sûr, c’est très stressant. Dans quoi se lance-t-on, que fait-on, comment ça va se passer, c’est un travail monstrueux à faire autour… Puis le côté gratifiant de l’affaire augmente à mesure que le projet avance. Il y a aussi de la fierté, à mener à bien ce qui nous tient à coeur, surtout si on en rêve depuis des années.

Je crois que le plus important, au final, est de réaliser quelque chose qui motive et donne le moral. Un projet en plus du travail à gérer, de sa maison, de toute la vie qu’il y a autour. C’est un plus très important et gratifiant.

Laisser un commentaire